Le temple des souvenirs est une conversation poétique entre textiles, bouts de tissus et pièces de vêtements. Le fait de se cacher sous un vêtement et d’être représenté par ce dernier me parle. C’est une ambivalence entre apparition et disparition que je questionne sans cesse, comme le
humain, nous sommes sur terre. En transposant picturalement cette obsession, je me suis retrouvé entre de multiples frontières, entre intimité, identité individuelle et représentation, identité d’une société.

Né en 1981 au Burkina-Faso, Hyacinthe Ouattara a reçu une formation en dessin modèle vivant, graffiti et peinture avant de se lancer dans une démarche personnelle au sein du collectif d’artistes « les Autres Yeux » et de contribuer à la création et au développement de l’atelier Hangar 11 à Ouagadougou.
Outre une recherche artistique picturale, il explore différentes voies : installation, vidéo et photographie, performance. L’artiste s’investit dans la recherche d’une véritable expression à travers les éléments qui l’entourent. Pour Hyacinthe peindre est un aspect libérateur, et thérapeutique. Il porte un intérêt très particulier au ressentis dégagé par ses oeuvres, pour lui seul le résultat compte.
Vivant actuellement en France, il voyage fréquemment en Afrique de l’ouest et en Europe où il présente ses travaux notamment à Bruxelles (Belgique), Berlin (Allemagne), Rennes, Paris, Chambéry (France), Bamako (Mali), Accra (Ghana), Lomé(Togo).
Pour Hyacinthe peindre est un aspect libérateur et thérapeutique. Il porte un intérêt très particulier au ressenti dégagé par ses oeuvres, pour lui seul le résultat compte. Dans sa peinture, il développe un expressionnisme ancré sur des formes primitivistes, humaines, souvent fantomatiques. Ses dessins sont spontanés, gestuels, au caractère humain, et peut-être plus enfantin. Quant à ses installations, elles mêlent différents supports, objets usuels (souvent en plastique coloré) sortis de leur contexte quotidien, grandes toiles volantes, vidéo et photographie, son… et s’emparent de l’espace dans ses trois dimensions.
Aussi reviennent comme une obsession les suspensions de mannequins, de chaussures, de vêtements, de mobiles et autres objets, proposant un questionnement sur l’équilibre et le déséquilibre ainsi qu’une réflexion sur la mémoire.

arthyacinth
Mis en avant
Hyacinthe Ouattara, Installation View, Dak'Art OFF 2018, Galerie Atiss Dakar
Œuvres
Expositions

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